Lundi 25 novembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles, une marche pour l’élimination des violences faites aux femmes aura lieu à Toulon. Cette marche organisée par le Collectif Droits des Femmes et LGBTQIA+ du Var partira du Palais de Justice à 18h et se terminera sur le parvis de la gare SNCF.

Tract de l’appel :

Texte figurant au verso du tract d’appel  :

Il y a 25 ans, la date du 25 novembre a été choisie par l’ONU comme Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La violence contre les femmes est une violation des droits humains. Elle résulte d’une discrimination à leur égard, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.

La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable. Sa prévention est possible et essentielle. La violence contre les femmes est un problème mondial. 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie. Chaque année en France ce sont plus d’une centaine de femmes qui meurent sous les coups d’un conjoint ou ex-conjoint. Environ 220 000 femmes subissent des violences conjugales, 94 000 femmes sont victimes de viols ou de tentatives de viol chaque année. Le procès de Mazan a mis en lumière le phénomène de la soumission chimique, encore largement sous-estimé. 9 femmes sur 10 connaissaient leur agresseur. 12% seulement de ces femmes portent plainte. Malgré quelques dispositifs mis en place, les moyens engagés sont dramatiquement faibles face à l’ampleur du phénomène.

Quelques mesures à prendre :
– Garantir le plus haut degré de protection aux victimes et à leurs enfants et accroître le nombre de places en hébergement d’urgence.
– Mettre en place l’aide universelle d’urgence pour les personnes victimes de violences conjugales.
– Conduire un travail de prévention et d’éducation auprès des filles comme des garçons en vue d’éradiquer les stéréotypes sexistes qui contribuent à la reproduction des violences.
– En finir avec l’impunité des personnes violentes.

Ce sont les associations qui se trouvent en première ligne pour accueillir et orienter les femmes victimes de violences. Il faut que l’État engage une véritable politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles !

Nous manifesterons pour réclamer un budget annuel d’au moins 2,6 milliards d’euros (0,5 % du budget de l’État). Nous porterons des pancartes où figureront les prénoms des femmes assassinées.

Affiche en plusieurs langues pour la journée internationale du 25 novembre :