[…] le programme du Nouveau Front Populaire, réduit au consensus politique minimum, a laissé de côté la démocratie territoriale, les revendications socio-culturelles, le statut des « langues régionales », pour ne citer que celles-ci. Si cela peut se comprendre, un vide démocratique historique reste à combler. La logique de cet accord minimum repose toujours sur une vision souverainiste tant au plan hexagonal qu’européen, de l’extrême droite aux chevènementistes et du statut figé de l’essentiel d’une gauche néojacobine. Les médias privés et même publics ont vendu une rhétorique anti-gauche, véritable prêt-à-porter, favorisée souvent par les erreurs et les maladresses politiques de J-L Mélenchon dont le parcours politique est loin de pouvoir être dissocié de ses dernières prises de position au national et à l’international. Mais soyons clair sur ce sujet : ce n’est pas la seule personne qui doit être mise en cause mais cette absence de pragmatisme face au quotidien et au mode de décision collectif qui définissent une politique de gauche. Continuer de lire Centralisme français et positionnement de la classe politique dans le contexte actuel