Tract du collectif VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes) :
L’extrême droite n’en a pas fini avec son imposture sociale. En effet, pour Jordan Bardella : « Le Rassemblement national entend prendre la tête de l’opposition législative à la réforme des retraites ». En pleine dédiabolisation, le parti prétend défendre le système des retraites. Mais en réalité, si Marine Le Pen clame défendre la retraite à 60 ans, son plan est bien plus insidieux. D’abord, dans son programme de 2022, elle propose un nombre d’annuités à 40, et non de le rétablir à 37,5. Donc ce « départ à 60 ans » n’est en réalité censé concerner que ceux et celles arrivé·es au travail avant 20 ans. Pire, pour les personnes entrant dans le monde du travail à 25 ans, le nombre d’annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein serait de 42 ans… donc 67 ans ! Programme du FN de 2012 : 40 ans de cotisations, départ à 60 ans « mais si malgré de fortes économies à faire sur les dépenses néfastes de l’État, le système de retraite reste fragile et en danger, alors les français accepteront les sacrifices qu’on leur demandera en augmentant la durée des cotisations« . De plus, il ne faut pas oublier que le Front national a longtemps soutenu le départ à la retraite à 65 ans, rien n’indique que les député·es ne vont pas finir par approuver la réforme ou s’abstenir. Le programme du FN/RN sur la question change selon le sens du vent. Et bien sûr, pas question pour autant de soutenir d’éventuelles grèves pour Bardella : « Nous ferons preuve de sérieux en déposant des amendements. Les blocages ne sont pas le meilleur moyen de contester le gouvernement ». […] Lire la suite de ce tract