Pour un autre tourisme !

touristes-tirant-valises-a-roulettesQu’il soit de masse ou de luxe, le tourisme a de nombreux impacts négatifs :

  • sur le plan économique (en participant au déclin de certains secteurs d’activité, comme l’agriculture par exemple) ;
  • sur le plan environnemental (en participant par exemple au bétonnage du littoral, à l’artificialisation des sols, à la raréfaction des ressources en eau, à la pollution sonore, à l’accroissement du nombre de déchets, à la multiplication des plages privées et, par le biais des paquebots de croisière, à la dégradation de la qualité de l’air) ;
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Affiche de l’association « France Nature Environnement »
  • sur le plan culturel (en folklorisant les traditions locales, en participant à la disparition des langues autochtones, en uniformisant les modes de vie et de consommation, en ré-écrivant l’Histoire régionale de façon réactionnaire comme au Puy-du-Fou ou au Rocher Mistral) ;
  • sur le plan du logement (en détruisant la vie des quartiers et en faisant augmenter loyers et prix de vente des biens immobiliers).

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Ces impacts négatifs touchent non seulement les gens vivant et travaillant sur place mais aussi les visiteurs. En effet, ces derniers voient souvent leur expérience de voyage amoindrie ou détériorée : nuisances liées à la sur-fréquentation des lieux touristiques et/ou perte de sens du voyage lui-même (en termes de véritable découverte d’une ville, d’une région ou d’un pays et de leurs habitant·es).

La lutte contre le tourisme de masse ou de luxe ne date pas d’hier (voir ci-dessous).

capitalisme-mains-basse-sur-le-mondeAujourd’hui, après une période où son intensité avait malheureusement fortement diminué, la lutte reprend de plus belle : mobilisation contre le système de location Airbnb, contre la pollution causée par les grands paquebots de croisière, contre les parcs d’attraction exploitant les animaux sauvages, contre les projets comme la serre géante Tropicalia, contre l’accaparement des terrains à bâtir par les ultra-riches (pour la construction de résidences secondaires ou d’hôtels de luxe), contre les atteintes à la loi Littoral, etc.

poignee-de-mainsQuel que soit le nom qu’on lui donne (durable, éthique, équitable, citoyen, responsable, etc.), un autre tourisme est possible (même s’il convient d’être vigilant car le système capitaliste peut récupérer ce tourisme alternatif et le pervertir)  !

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