Le 23 mai 2010, l’édition lilloise du quotidien régional La Voix du Nord a consacré un article à l’un de mes camarades et amis.

Titre de cet article : Joao Gama, l’ancien métallo devenu poil à gratter syndical de la mairie.

Extrait : Le secrétaire CGT des agents municipaux et gardien au musée d’Histoire naturelle a eu au moins trois vies. Depuis le Portugal où il est né il y a 50 ans jusqu’aux couloirs de l’hôtel de ville où il ne s’est pas fait que des amis, itinéraire d’un enfant révolté qui croit toujours aux vertus de l’action syndicale. Autant l’homme est intarissable sur la « culture régressive du management » à l’œuvre à la mairie de Lille, et la « précarisation toujours plus grande » des agents municipaux, autant parler de soi lui paraît presque déplacé. C’est entouré de quelques camarades cégétistes qu’il accepte de se dévoiler. Un peu. On comprend vite, malgré tout, qu’il est né révolté, Joao Gama, comme on naît avec les yeux bleus ou les pieds plats. Car avait-il le choix, lui qui a grandi dans le Portugal, pauvre et autoritaire des années 1960, tenu d’une main de fer par Salazar ? […]

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