Les branches « Fonction Publique » des organisations syndicales CFE-CGC, CFTC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires, avec les organisations étudiantes lycéennes UNEF, UNL et FIDL, ont décidé d’appeler à une grande journée unitaire de manifestations et de grève le 22 mars. Bien sûr, nous aurions préféré un front encore plus large et plus déterminé d’emblée. Mais les mobilisations s’ancrent dans les entreprises et les services publics et la construction est en cours.
Les attaques du gouvernement sont globales (budget de l’État et de la sécu, CSG, APL, code du travail, SNCF, sélection au lycée et à l’université…). Les effets de cette politique se font durement sentir dans nos entreprises et tous les secteurs, du privé comme du public. Ce gouvernement par ordonnances se moque de nous, de tout ce que nous avons construit par nos luttes. Il se charge simplement de détruire chaque aspect de l’État et de nos vies pour appliquer son programme néo-libéral : les livrer aux appétits capitalistes.
Des grèves uniquement sectorielles ne suffiront pas. C’est ensemble, fonctionnaires, salarié·es, étudiant·es, privé·es d’emploi, retraité·es, qu’il faut lutter. Alors préparons le 22 mars et la suite dans les services, administrations et entreprises de tous secteurs ! Les mobilisations spécifiques de cette période doivent rejoindre le mouvement. Des réunions de travailleurs/travailleuses ou des assemblées générales sont prévues pour discuter l’ancrage de la grève et sa reconduction. C’est une étape pour construire notre victoire nécessaire. Nos droits sont à garder et à conquérir ensemble !
Nos droits disparaissent lorsque nous renonçons à les faire progresser. Il est plus que temps pour nous de conquérir les droits dont nous avons besoin pour le présent et le futur: semaine de 32 heures, code du travail protecteur, CHSCT dans le public et le privé, titularisation des CDD et CDI de la fonction publique, dé-hiérarchisation… Nous et nos enfants aurons l’avenir que nous construirons ! Notre mouvement doit être clair, uni, fort et déterminé. Nous n’acceptons ni ne négocions aucune régression au nom de la compétitivité. Nous voulons pour celles et ceux qui travaillent, qui s’y préparent ou qui ont travaillé, des augmentations de salaire, des revenus dignes, de meilleures conditions de travail, de formation, d’éducation, de logement, des services publics de qualité pour toutes et tous. Ce sont les combats que nous engageons partout et que nous entendons faire converger le 22 mars.
Nous appelons les intersyndicales à se réunir dans l’unité la plus large possible, partout et dans tous les secteurs.
Nous appelons les salarié·es à se réunir en assemblées générales pour préparer le 22 et engager la suite, y compris par la reconduction de la grève quand c’est possible. Nous appelons toutes les organisations syndicales à se joindre à l’appel au 22 au plan national, local ou sectoriel. Nous organisons avec toutes les forces disponibles un front large contre la politique des riches.