Les paquebots géants ont besoin de 10 MW de puissance électrique et pour cela consomment 2,5 tonnes de gazole à l’heure. Durant une escale de 10 heures, c’est comme si 25 000 véhicules diesels supplémentaires s’ajoutaient au trafic toulonnais déjà totalement saturé. Les retombées économiques mises en avant par les croisiéristes, la municipalité et la chambre de commerce et d’industrie sont impossibles à quantifier sérieusement. Quant aux décès dus à la pollution de l’air, la question ne semble pas préoccuper les pollueurs et leurs soutiens !