Dimanche 16 février 2020, la protest-song à la française a perdu l’un de ses plus magnifiques auteurs-compositeurs-interprètes : Graeme Allwright ! Comme beaucoup de gens de ma génération, la première chanson de cet artiste franco-néozélandais à m’avoir profondément ému s’intitulait Petit Garçon et j’aime aujourd’hui encore écouter ses « clochettes tintinnabuler ». Ensuite, quand j’étais mono, il y eut Sacrée bouteille et Il faut que je m’en aille. Un peu plus tard, ce sont Jusqu’à la ceinture, Petites boites, Qu’as-tu appris à l’école ? et Le jour de clarté qui ont accompagné ma prise de conscience politique contre les guerres et le capitalisme , et mon engagement syndical dans le cadre de la lutte des classes. J’ai beaucoup hésité avant de mettre en exergue la chanson ci-dessous. Pourquoi celle-là plutôt qu’une autre ? Peut-être parce qu’en ces jours de crise sanitaire et de confinement, « il faut mes frères » – aujourd’hui plus que jamais – « préparer le jour de clarté »….
LE JOUR DE CLARTÉ :
Paroles et musique : Noel Paul Stookey / Peter Yarrow (1937)
Traduction et interprétation : Graeme Allwright
A la faveur de son décès, je l’ai moi aussi redécouvert, papi toujours aussi combattif, dans ses engagements de toujours. Évidemment, qui n’a pas chanté du moins notre génération autour d’un feu avec une guitare qui traînait par là Jolie bouteille, Petit garçon, il faut que je m’en aille ! … Merci pour ce retour à notre jeunesse !
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