Ci-dessous la super lettre de remerciements que mes élèves m’ont adressée à l’occasion de la fin de l’année scolaire.
Ils vont me manquer ces bouts d’choux ! Surtout que c’était ma dernière année ! Eh oui, je serai retraité de l’Éducation nationale à partir du 1er septembre 2020 !
Blog perso et militant d'Eric Dussart 
Il me semble qu’il y a une grande coincidence entre ton départ en retraite et celui du directeur de la nouvelle école de ma copine Caroline Delestret.
Non seulement il y avait une lettre mais une chanson aussi, dans son école.
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Bienvenue au club. Pour moi ça fait 14ans, un bail. Au début, j’ai essayé de militer (concrètement) hélas trop de décalage entre la vie au travail et celle en retraite. Je sais, on peut militer autrement. Certes, on peut toujours être solidaire. Je le suis. On peut toujours manifester, s’indigner. J’ai manifesté. Aujourd’hui, j’ai un peu de mal à arpenter le pavé lillois. Alors, je m’indigne (très peu fatiguant). L’analyse collective me manque pour appréhender les événements qui me pousseraient à râler. Tu as choisi de quitter tes racines. J’espère que tu as choisi un bon terreau pour ton réenracinement .
Salut!
Pierre
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Vous avez réussi à partir à 60 ans ? Avec une carrière complète ? Ou avec une retraite raisonnable malgré la décote des carrières incomplètes ? Personnellement, 2 ans de décote me ramenaient au smic pour ma retraite, alors j’ai prolongé de 2 ans. Les décotes, c’est jouable si on a déjà un bon salaire pour ne pas descendre trop bas.
Bonne retraite à vous.
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Pour ne pas avoir de décote, j’aurais dû travailler 9 trimestres de plus. Mais, comme j’avais un projet de déménagement qui ne pouvait pas attendre et comme je ne pouvais pas avoir de poste dans la région où je comptais déménager, j’ai décidé de faire valoir mes droits à la retraite sans attendre l’âge d’annulation de cette décote. Pour info, mon taux de décote est de 11,25 % et mon taux de pension après décote s’élève à 55 % de mon dernier traitement. Depuis septembre 2020, je touche une pension de 1675 € nets mensuels (soit environ 300 euros de plus qu’un SMIC), ce à quoi va bientôt s’ajouter la pension du secteur privé (80 € nets mensuels) que je vais toucher à partir de 62 ans pour les emplois que j’ai exercés avant de devenir instituteur. Cela n’est pas énorme mais je ne regrette rien. Bien sûr, je comprends tout à fait les collègues qui, comme vous, prolongent leur carrière pour ne pas perdre trop d’argent lors de leur départ à la retraite.
Merci pour vos vœux de bonne retraite et bonne fin de carrière à vous.
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