Antifascisme : solidarité avec les militants CGT de Valenciennes !

Le 15 mars 2018, Sébastien Chenu (député FN du Nord) s’est rendu à une manifestation organisée à Valenciennes par la CGT Métallurgie. Considérant sa présence comme une provocation, plusieurs cégétistes lui ont demandé de s’éloigner. Devant son refus, un mouvement de foule s’est alors produit et, au cri de « Dehors les fachos ! », l’élu d’extrême-droite a été poussé à l’extérieur de la manif. Depuis ce jour-là, Sébastien Chenu accuse quatre militants cégétistes de l’avoir « agressé« . Le 26 mars, ces militants ont été convoqués au commissariat de police de Denain pour y être confrontés au député frontiste. Ils en sont ressortis libres en fin de matinée sous les applaudissements des camarades venus les soutenir (voir vidéo ci-dessous).

Extrait d’un communiqué de l’Union locale CGT de Valenciennes : Le 15 mars à Valenciennes, lors d’une manifestation organisée par la CGT, le député Chenu nous a fait le déshonneur d’être présent. Nous lui avons fait part de notre demande de quitter les lieux. Pour la CGT, les salariés, les retraités, privés d’emplois, étudiants, sa présence était en soit une agression (nous ne nous attarderons pas sur les propos insultants de ce député qui ne font pas honneur à sa fonction). Devions nous accepter la présence d’un personnage qui – quand il était secrétaire national de l’UMP – a défendu le relèvement de l’âge de la retraite, qui soutient avec le FN maintenant l’abandon de toute notion d’âge et qui renvoie à la négociation tous critères de pénibilité du travail ? Devions nous accepter la présence d’un personnage qui, prétendant défendre l’emploi, a un parcours politique de valet fidèle à la politique libérale, qui comme son parti du moment dénonce aussi « la fuite en avant des collectivités territoriales » et prône la remise en cause des services publics au service de la population ? Monsieur Chenu et son parti extrémiste préconise en réalité la poursuite des politiques libérales déjà à l’œuvre nourrie de populisme, de partage de la misère, d’opposition de la population, des salariés entre eux. Son nouveau parti est bien l’héritier des groupes de l’extrême droite qui s’en prenaient physiquement aux grévistes et aux militants ouvriers, et il a d’ailleurs fait part dans ses nombreuses interviews de sa haine du syndicalisme. Habitué des retournements de veste, la couleur brune de sa veste n’est pas une couleur acceptable dans nos rassemblements. Monsieur Chenu a la recherche systématique du « buzz » ne nous détournera pas de ce qui compte pour nous à savoir, les revendications et luttes légitimes du monde du travail et des travailleurs qui subissent sans commune mesure la politique de Macron et du MEDEF.

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