Les difficultés d’apprentissage pour les enfants de migrants

table-des-matieres-memoire-diplome-instituteur-eric-dussartEn rangeant un carton d’archives, je suis tombé sur le mémoire que j’avais rédigé en 1987 pour l’obtention du diplôme d’instituteur. Lors de la soutenance de ce mémoire intitulé « Les difficultés d’apprentissage pour les enfants de migrants (analyses culturelles et socio-économiques – propositions pédagogiques et structurelles) », je me souviens que l’examinateur avait émis des réserves quant à la dernière partie. « C’est un peu trop syndical ! » 😉 m’avait-il déclaré…

Avant-propos figurant en page 3 du mémoire :

table-des-matieres-memoire-diplome-instituteur-eric-dussartTitulaire d’un DUT d’animation socio-culturelle, j’ai travaillé à Roubaix au Centre social du Fresnoy d’octobre 1982 à janvier 1986. Embauché sur un poste de « prévention précoce de la délinquance » dépendant de l’Aide sociale à l’enfance (DDASS), ma fonction m’a amené à m’occuper d’une liaison écoles-quartier (soutien individualisé, permanence d’accueil, atelier lecture…) en collaboration avec deux établissements classés en zone d’éducation prioritaire (ZEP) : l’école Littré et le collège Sévigné. Cette expérience de travailleur social, ainsi que mon engagement politique, syndical et pédagogique, m’avaient conduit l’année dernière à choisir comme thème de mémoire les « difficultés d’apprentissage pour les enfants de migrants » et comme ligne directrice la « liaison écoles-quartier ». J’aurais souhaité étudier en profondeur les cycles d’animation éducative périscolaire (CAEPS) et voir en quoi l’ouverture de l’école sur le quartier pouvait être une réponse, parmi d’autres, aux difficultés des enfants de migrants. Un travail avait été commencé dans ce sens grâce à une trentaine de bilans (émanant surtout de la métropole lilloise) fournis gracieusement par Monsieur Caron, délégué régional du Fonds d’action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles (FAS). J’ai malheureusement été dans l’obligation de mettre un terme à ce travail de dépouillement et d’analyse lorsque je me suis rendu compte que les remplacements qui m’étaient confiés dans le Pas-de-Calais ne me permettaient pas de confronter mon expérience sur le terrain en tant qu’instituteur avec mon expérience professionnelle précédente. Préférant les choses concrètes, il m’a donc paru préférable de partir des observations faites en classe au cours de mes divers remplacements. N’ayant toutefois pas l’intention de tomber dans le pédagogisme ou le localisme, ce mémoire ne se contentera pas d’avancer quelques propositions en matière de pédagogie. Une dimension globale et politique du problème ainsi qu’une recherche des solutions structurelles seront également présentées.

Un jour, quand j’en aurai le courage, je scannerai ce mémoire pour le mettre en ligne ici car il y a quelques passages qui, à mon avis, sont toujours d’actualité.

En attendant, voici deux liens vers des articles plus récents que mon mémoire et portant non pas sur la scolarisation des enfants de migrants en général mais, plus spécifiquement, sur les dispositifs d’inclusion des élèves allophones :

> Extrait d’une brochure publiée en octobre 2022 par la fédération des syndicats SUD éducation : Les dispositifs d’inclusion pour les élèves allophones et pour les élèves peu ou pas scolarisés auparavant
> Entretien avec Grégory Chambat publié en septembre 2015 sur le site Questions de classe(s) : 1ère partie (la scolarisation des enfants migrants d’un point de vue administratif) – 2e partie (la scolarisation des enfants migrants d’un point de vue pédagogique)

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