Mercredi 8 mai à  Marseille : grande manif anti-JO à l’occasion de l’arrivée de la flamme olympique (rendez-vous à 14h, place des réformés).

Mercredi 8 et jeudi 9 mai à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) : débat sur le thème JO, photovoltaïque et biodiversité… que voulons-nous ?, balade botanique, balade au chantier photovoltaïque de Montfort et concert.

> Rendez-vous organisés ailleurs en France

POURQUOI LUTTER CONTRE LES JEUX OLYMPIQUES ?

Parce que les membres du CIO sont choisis par cooptation via des réseaux plus ou moins occultes et que des personnages au passé douteux y sont parfois élus.

Parce que la désignation des villes olympiques a lieu par vote à bulletins secrets et que diverses enquêtes montrent que certains élus du CIO monnayent leur soutien. Parce que des faits de corruption ont été établis lors des jeux de Salt Lake City et de Sotchi. Parce qu’après les JO organisés en 2016 au Brésil, l’ex-gouverneur de Rio a reconnu avoir payé des pots-de-vin à des délégués du CIO pour en décrocher l’organisation.

Parce que les JO sont une aberration sur le plan social. Parce qu’en 2008 et 2022 à Pékin, ils ont entraîné des déplacements massifs de populations (1,5 million de personnes selon l’ONG Centre on housing rights and evictions). Parce qu’en 2024 dans la région parisienne, par le biais d’augmentations de loyer et d’expulsions, les Jeux ont accéléré l’embourgeoisement des rares espaces encore accessibles aux plus précaires.

Parce que les JO sont une aberration environnementale alors que les élu·es régionaux et régionales devraient avoir pour priorité de protéger les ressources en eau, stopper l’artificialisation des sols, développer l’agriculture biologique et les moyens de transport écologiques.

Parce que les JO sont une aberration sur le plan économique. Parce que les entreprises qui les financent dans un but publicitaire (les « sponsors » comme on dit en langage capitaliste) n’hésitent pas à dicter au CIO le programme des Jeux pour favoriser leurs propres intérêts et accroître ainsi  les énormes revenus de leurs dirigeants et actionnaires. Parce qu’inversement l’argent public n’est pas utilisé dans l’intérêt des contribuables mais dans celui du CIO (structure totalement privée et au fonctionnement opaque).

Parce que les JO ont des effets néfastes dans le monde du travail : accidents sur les chantiers, situation des travailleurs et travailleuses des zones concernées par les Jeux, atteinte congés des agent·es des services publics, remise en cause du statut de « salarié·e » par le bais de l’embauche de 45 000 « volontaires » dont le statut de « bénévole » s’apparente clairement à du « travail dissimulé » et à une « présomption de salariat ».

Parce que les JO sont une aberration sur le plan politique : instrumentalisation par les États et les gouvernements du monde entier pour des raisons de politique intérieure et/ou internationale.

Parce que les JO sont une aberration sur le plan éthique : culte exacerbé de la performance individuelle et course aux médailles sur fond d’hymnes et de drapeaux nationaux, deux phénomènes en totale contradiction avec l’esprit universaliste dont ils se réclament.

À PROPOS DES SPORTS DE COMPÉTITIONS :