Suite à la mobilisation du samedi 11 février, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier. Elles appellent ainsi à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le jeudi 16 février (dans le Var, rendez-vous à 10h30 devant la sous-préfecture de Draguignan pour une manifestation et à 18h30 sur le parvis de la gare SNCF de Toulon pour une retraite aux flambeaux). D’autre part, si le gouvernement et les parlementaires continuent à rester sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale annonce qu’elle appellera les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité·e·s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le mardi 7 mars (plusieurs syndicats d’entreprise ont d’ores et déjà lancé des appels à la grève reconductible à partir de cette date). Enfin, l’intersyndicale se saisira du 8 mars (journée internationale de luttes pour les droits des femmes) pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
Ci-dessous un peu de son en provenance de la manif du 11 février à Toulon, le texte du communiqué publié le 11 février par l’intersyndicale nationale, la vidéo d’un économiste démontant les arguments du gouvernement, l’affiche de Solidaires pour la retraite aux flambeaux du 16 février à Toulon, l’appel des cheminot·es de Toulon à une AG interpro et intersyndicale ouverte à tou·te·s pour débattre de la grève reconductible et de la convergence des luttes et, enfin, quelques liens utiles dans le cadre du mouvement.
Un peu de son en provenance de la manifestation du 11 février à Toulon :
Texte du communiqué publié le 11 février par l’intersyndicale nationale :
Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures. Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme. Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.
Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier. Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février. A cette occasion, les secrétaires généraux ou présidents des organisations syndicales manifesteront à Albi pour appuyer l’ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes.
Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à interpeler député-es et sénateurs-trices dans leurs circonscriptions.
Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité·e·s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal.